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* L'été marin *
(ou la solitude vaine)
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La terre a chaud de soleil et succombe
D'amour corail au travers de ses voiles
Dans les maisons, les fenêtres s'inondent
De ce silence bercé par de grands squales
Que mon cœur pèse aux voix de ton absence !
Et je franchis à mes futurs espoirs
Cet étang bleu de rêves en transhumance
Ce nid d'étoiles où remue ma mémoire
Hier, la mer était volcan d'écume
Au crépuscule des berges passionnelles
Tu étais là, solitude posthume
A dévaster mes larmes éternelles
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Mais cette voix que j'entends au lointain
C'est le sommeil que l'océan refoule
Et je suis là dans ces vastes chemins
Où se lézardent les rumeurs de la foule
Mais ... Que fais-tu illustre vagabond
Aventurier de mes terrains arides ?
Voiler secret, habitacle sans nom
Arche maudit de mes soirées torrides ?
L'été fuira comme tu fuis l'été
Lorsque ton ombre pénètre dans les rues
Quand les ténèbres s'étreignent sur le blé
Quand il gémit sous la herse qui tue
L'été sera près de notre patience
Au gré du cœur et de ses coups de feu
Moi, j'ai si peur des chagrins de l'absence
Et des lumières qui brûlent entre nous deux
De notre duel que nos mains se caressent
Dans ce cosmos de l'automne futur
Vienne le jour où vivra la tendresse
Comme la mer vient se fondre à l'azur
BARBARA
Dis...quand reviendras-tu ?
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Tags : voiles, ton, voix, solitude, absence, l'été marin, poésie, flash d'absolu
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Commentaires
Bonjour Manoukia
Ton article est magnifique tant en mots qu'en image et en chanson de la grande Barbara
Avec le temps que nous connaissons actuellement, les journées sont un peu tristes , alors pensons à chanter !
belle journée et bonne semaine
bisous
Paula