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C'est la nuit
Qui me lègue
Ses places et lieux publics
Absolus sur les terres
Arides au vent qui passe
Mes jours sont comptés
Par l'idéal
Qui reste ...
(Mai 1990)
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Et ce flot de guitare
Sous les fenêtres ...
Les roses ont un parfum de Lavandou
Les rivières éclatantes
Nous démontrent la fragilité des chemins.
La musique n'est peut-être
Qu'un arc tendu
Au travers d'un faisceau d'étoiles
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les pages déchirées de mes livres d'enfant
Ont un goût de bibliothèque
Elles s'écornent indirectement
Sur le savoir qui m'échappait alors
Où est passée ma tendresse d'automne?
Mes parfums australiens de déserts évoqués
Au cauchemar du ciel
Epuisé de voix borgnes
De souvenirs haletants?
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Aux assauts du Concorde
J'aborde l'horizon
Supersonique
Le flash des rues
Est l'itinéraire absolu
Que mes rêves sont fous!
Et les ailes
Que les moulins de nuit affligent
Noient le profil de notre silhouette
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+++ BERNARD LAVILLIERS+++
(Francofolies Juin 2014)
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Place Blanche qui luit sous sa pluie de tonnerre
Et le feu du soleil qui ruisselle sous les toits
Où dorment les moineaux cachés dans les chimères
Où notre solitude se réfugie parfois
Paris au cœur de pierres dans ce fragment d'étoile
Que le prisme du soir a jeté dans mes mains
La fenêtre du ciel a déplié sa voile
S'est gonflé de rumeurs qui s'exhalent au loin
L'horizon s'est bâti des assauts de voyage
D'un océan maudit dans ses plages égarées
Le soldat inconnu m'en dit bien d'avantage
Par la foi de ce Dieu, silhouette brisée ...
Paris es irradié d'une aube sans message
Notre histoire est ainsi dans nos regards cachés
Nos mains parfois ensemble tracent le paysage
De cet étang d'amour en Pierrot désolé
Paris sur l'autoroute où s'enchaînent nos rêves
Ceux qui volent à l'aurore le soleil réveillé
A nos rêves cachés et nos illusions brèves
Que la vie nous arrache quand le jour s'est levé!
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ALAIN SOUCHON
RIVE GAUCHE
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* A TOUS LES VENTS *
Paroles / Musique:
Michèle Varry / Alain Fonte
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ESTAS TONNE IN JERUSALEM
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J'écoutais au loin la musique
J'étais là, adossée au mur
Et les photos près des boutiques
S'alignaient dans les rues obscures
Et ce soir-là était tranquille
La pluie, claquant sur le trottoir
Dans la nuit, sillonnait la ville
De lumière au-travers du soir
J'écoutais au loin la musique
Et la ville dormait déjà
Bercée de ses rêves magiques
Moi,
Je n'étais déjà plus là
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Chimère
Transport d'étranges lenteurs
Fièvre sur la bouche
Désolation
Sur les dunes de ma faim
Loin
Tes ailes ont joué leur vie
Sur les spectres de mes aurores
Silence sur mes jours
Tu as emprisonné le soleil !
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