La lumière

Fabuleuse en nébuleuse

Poésie

Gerbe de mots

Arabesque à syllabes

Lovée au cœur des nuits

Qui roulent sous la pluie

La bitume des foules

Aux rubans qui déroulent

le plaisir à plein bras

Des mots à chaque pas

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Dans ta cage de cristal

Ton voile me souffle tes pudeurs

Mes mots désaccordés

Longent la rive ombrageuse

De tes yeux

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LEVE TOI!

Heureux

Libre

Au diapason du ciel

Ces flèches d'azur

D'enthousiasme évident

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°

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Le silence est en écharpe

Et passe sous le vent

Que l'automne fléchit

Il est soyeux

Comme certains bonheurs éphémères

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                                    Il suffisait

                           Que l'amitié grande ouverte

                           Frappe fort

                          Au-devant des portes du silence

                          Pour que le ciel explore

                          Les mots souillés

                          Dans l'exil exténué des troubles

                                     Il suffisait

                          Que ce cosmos

                          Crisse

                          Au cœur de nos pulsions harcelées

                         Dans cette vie gigantesque

                          Il suffisait de cette eau-clé

                         Pour renouer les écheveaux

                         Noués à tes cheveux

                        Constellant nos souvenirs comète

                                    IL SUFFISAIT

                         D'une étincelle

                         Et nos mains ac-collées

                         Pour éclairer ce matin qui s'éveille

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~~~ Laissons errer les rêves ~~~

~~~ Ils nous libèrent~~~ 

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Que faut-il faire

Pour que la planète tourne mieux?

Que la planète nous soit fertile?

Que nous soyons ensemble, ensemble

Que cessent les mesquineries

Qui nous pourrissent l'âme?

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 Extrait de "LA PRISON DES REVES"

1990

J'AURAIS SEULEMENT AIME

(Paroles / Musique: Michèle Varry  / Alain Fonte)

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Ce matin qui s'exalte d'écriture anonyme,

Prophétie de bonheur ou encore d'évidence

Que j'appelle à mes yeux qui ont perdu la frime

Dans ces quartiers rupins aux façades qui dansent ...

Cette sérénité coûte cher au sublime!

La musique du soir à la télé ducon

Me jette ces paroles qui j'embellis sans rime

 A chacun à sa fenêtre, à chacun sa prison.

j'ai seulement parlé du soleil qui se lève,

J'aurais simplement dit: "Qu'il se lève toujours"!

Qu'il soit en nous brûlant, sur l'escalier du rêve

Que j'emprunte la nuit, sans le quitter le jour!"

J'aurais seulement aimé que tu sois du voyage,

Toi, illustre inconnu qui habite mon rien ...

Que j'exploite, que j'habille, et caresse au passage,

Dans les quartiers sordides où ne se passe rien!

j'aurais seulement voulu nous éblouir encore,

Ecrire aux autres hommes mes graffitis d'amour,

Et leur jeter au cœur, ma tendresse à l'aurore,

Pour dépasser le ciel, quand se lève le jour!

(Extrait du manuscrit  "La prison des rêves" (1990)

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Où es - tu?

Pâle ironie

Des rues qui s'em-poumonnent

Irradiées

Où es - tu?

Le ciel creuse la route

Qui mène jusqu'à toi ...

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